EN MARGE, un documentaire de 37 minutes réalisé pour le DVD LA FEMME BOURREAU (Les Films maudits de Jean-Denis BONAN) Sortie nationale le 02 février 2016 Le cinéma de Jean-Denis Bonan : premiers pas, censure de "Tristesse des anthropophages" en 1967, cinéma militant (groupe ARC), tournage de "La Femme bourreau" en mai 1968. Intervenants : Jean-Denis Bonan, Gérard de Battista, Mireille Abramovici, Daniel Laloux et Jackie Raynal
Production : Luna Park Films (2015)
Et bande annonce de TRISTESSE DES ANTHROPOPHAGES (1967, 23') édité dans le DVD LA FEMME BOURREAU
A l'occasion de la sortie du DVD LA FEMME BOURREAU rencontre avec Jean-Denis BONAN en présence de plusieurs membres de l'équipe du film et de LUNA PARK FILMS Lundi 14 décembre à 18H30
A POTEMKINE 30 rue Beaurepaire 75010 Paris M° République - M° Jacques Bonsergent
Premier opus d'une collection consacrée à des raretés (et inédits) du cinéma français des années 60, le DVD présente :
- La Femme bourreau(1968, 69', n&b, 16mm)
- Une Saison chez les hommes(1967, 17', n&b, 35mm)
- Tristesse des anthropophages (1966, 23', n&b, 35mm)
Et de nombreux suppléments :
- En Marge : (2015, 37', vidéo). Intervenants : Jean-Denis Bonan, Gérard de Battista, Mireille Abramovici, Daniel Laloux et Jackie Raynal
- Un Crime d'amour,rushes commentés d'un film inachevé(1965, 6', n&b, 16mm)
-La Vie brève de Monsieur Meucieu(1962, 13', n&b, 8mm)
À l’occasion de la projection et de l’entrée dans la collection du Forum des images de La Femme bourreau, film culte et rare de Jean-Denis Bonan tourné en 1968 et achevé en 2009, à la sombre histoire de meurtres de prostituées, le CinéMa ville d’octobre propose un inventaire de quelques tueurs, assassins et meurtriers de pellicule.
LA FEMME BOURREAU MARDI 27 OCTOBRE 2015 A 19:00 EN PRESENCE DU REALISATEUR AU FORUM DES IMAGES Forum des Halles / 2, rue du Cinéma / 75001 PARIS ET EN DVD A PARTIR DU 18 NOVEMBRE (en exclu. dans quelques boutiques principalement parisiennes) SORTIE NATIONALE LE 02 FEVRIER 2016 Article de J-J Birgé (Médiapart / miroir de Drame.org) Cinéma ville
12 place Jean Jaurès 93100 Montreuil - M° Mairie de Montreuil
Entrée libre
L’oeil nu de Sylvain Morin et Pascal Babin / France / 2015 / Fiction / 17′ Avec Sylvain Morin, Manon Jomain, Patrick Volto, Stéphane Durieux, Laurence Marot, Jean-Christophe Dulon, Maxime Petiot, Samuel Renouard. Réalisation : Pascal Babin. Scénario : Sylvain Morin. Adaptation : Sylvain Morin et Pascal Babin. Image : Cyril Babin. Assistant image : Pierre-Audric Gadeau. Son : Sébastien Batanis. Assistante son : Zora Renouard
Égaré dans une bouquinerie sans bouquiniste, un homme scrupuleux tente d’en sortir l’esprit libre. C’est l’histoire d’un type qui se donne vaguement une mission qu’on ne lui a pas vraiment demandé.
Deux hommes et une armoire de Roman Polanski / Pologne / 1958 / 15' / 35 mm / noir et blanc Titre original : Dwaj ludzie z szafy Scénario : Roman Polanski. Image : Maciej Kijowski. Musique : Krzysztof Komeda. Production : PWSF. Interprétation : Jakub Goldberg, Henryk Kluba et Roman Polanski.
Deux hommes sortent de la mer avec une armoire à glace. Ils essaient de s'en débarrasser... La Route parallèle (Die Parallelstrasse) Ferdinand Khittl / Allemagne / 1962 / 83' / coul. et noir et blanc / version française
Cinq hommes, cinq membres d’une « société » regardent pendant trois nuits, sous la houlette d’un « Secrétaire », 308 « documents » filmiques de la vie d’une « personnalité problématique » dont, au final, on se saura rien. Ils doivent leur trouver un ordre, donc un sens. Nous ne verrons que 16 documents. Le film commence avec la fin de l’un d’entre eux et de la deuxième nuit. La troisième commence. L’absurdité de la mission, comme la menace de mort qui pèse sur l’existence des personnages, assis dans le théâtre nocturne d’une immense salle, sont données d’entrée de jeu. Nous apprenons dès le début que les jurés, qui l’ignorent, seront tous exécutés à la fin, comme leurs prédécesseurs !… Un jeu subtil et déroutant, intégrant des prises documentaires à un dispositif de fiction pour un procès qui n’est pas sans évoquer Kafka et le Surréalisme.
Edité par LUNA PARK FILMS, leDVD LA FEMME BOURREAU(Les films maudits de Jean-Denis Bonan)sera dans les bacs le 18 novembre 2015
Premier opus d'une collection DVD consacrée à des raretés (et inédits) du cinéma français des années 60, il regroupera :
La Femme bourreau(1968, 69', n&b, 16mm) *
Une Saison chez les hommes(1967, 17', n&b, 35mm) **
Tristesse des anthropophages (1966, 23', n&b, 35mm) **
Avec de nombreux suppléments :
- En Marge : (2015, 37', vidéo). Intervenants : Jean-Denis Bonan, Gérard de Battista, Mireille Abramovici, Daniel Laloux et Jackie Raynal.
- Un Crime d'amour,rushes commentés d'un film inachevé(1965, 6', n&b, 16mm)*
-La Vie brève de Monsieur Meucieu(1962, 13', n&b, 8mm) * - B.A de La Femme bourreau(2014, 1'30) DVD 9 - Zone 2 - Version française uniquement - Prix public 16,95 euros Un DVD réalisé avec le concours des Archives françaises du Film, du Centre National de la Cinématographie et de La Cinémathèque du Limousin, prochainement disponible en France, Belgique, Suisse et Luxembourg
Une distribution ARCADES et LUNA PARK FILMS
* numérisation La Cinémathèque du Limousin ** restauration Les Archives françaises du Film
Jean Rollin et Jean-Denis Bonan au volant de la Chevrolet achetée en commun, 1967. D.R
Tristesse des anthropophages. A droite debout, Jean Rollin dégustant la "spécialité" maison
Partant d'une critique de la société de consommation (à travers l'apparition des premiers fast-foods à Paris), Jean-Denis Bonan réalise en 1966 une farce surréaliste, provocatrice et irrévérencieuse.
Interdit à tous les publics et à l'exportation (!) en janvier 1967, le court métrage Tristesse des anthropophages sera projeté en complément de programme d'un long métrage du cinéaste, pareillement inédit : LA FEMME BOURREAU (1968). En salles à partir du 11 mars 2015 (au cinéma L'Entrepôt pour Paris), distributeur LUNA PARK FILMS. Résumé : Un homme contraint de gagner sa vie comme "producteur" dans le dernier scato-service à la mode se souvient des événements qui l'ont mené jusque-là.
Production : Jean-Denis BONAN (avec le concours de Jean ROLLIN - Les Films ABC)
Restauration : Les Archives françaises du Film. Visa d'exploitation n° 32386 tous publics en 2014 (int. à tout public en 1967)
Image : Gérard DE BATTISTA assité de Yves GERGOFF / Photographe plateau : Gilbert GIBDOUNY / Script : Danièle CHAUCHIX / Décors : Nicolas DEVIL et Philippe DUCROS / Montage : Alain-Yves BEAUJOUR et J-D. BONAN / Assistants : Marco PAULY, Gilles MERIDOU et César POLONIO / Dessins générique : Nicolas DEVIL / Chanson : Daniel LALOUX /
Interprétation : Bernard LETROU, Nicole ROMAIN, Alain-Yves BEAUJOUR, Jean-Denis BONAN, Catherine DEVILLE, Bernard EGYPTE, Aguigui MOUNA, Jean ROLLIN...
" Un court métrage buñuelien... " Les Inrockuptibles (Vincent Ostria) " Elle est jubilatoire, la Tristesse des anthropophages Deux ahuris tombent de leur arbre, mûres à point ces deux pommes pour vérifier l’information et découvrir les déjections mentales qui pèsent sur les pauvres humains. Le Christ n’a plus qu’à dégringoler du calvaire, faire à rebours son chemin de croix et retrouver le ventre de la Vierge (...)" Jean-Pierre Bastid, écrivain et cinéaste. " Quant au court Tristesse des anthropophages (...), il avait bel et bien été totalement interdit d’exploitation et d’exportation par la censure. Il faut dire que le sujet n’est pas piqué des ténias : Bonan critique les débuts de la restauration rapide en imaginant un self-service où l’on sert des excréments humains ! S’ensuit un flash-back mêlant résurrections, procès moyenâgeux et chansons paillardes, au fil d’une énorme farce hilarante et irrévérencieuse."
Mad Movies (Gilles Esposito)
La mauvaise réputation
En 1966, alors qu’il travaille comme monteur-image aux Actualités françaises où il nourrit d’autres ambitions, Jean-Denis Bonan produit et réalise en quatre jours son premier court métrage professionnel : Tristesse des anthropophages. Le film, une farce politique et sociale à caractère surréaliste, est remarqué par certains producteurs. Cette première œuvre – cadrée et photographiée par un Gérard de Battista âgé de 19 ans – permet à Bonan de décrocher un contrat pour la production d’un long métrage intitulé Bohran s’arrête. En janvier 1967, et contre toute attente, la Commission de censure interdit Tristesse des anthropophages à tout public et à l’exportation (*) pour “scènes érotiques extrêmement poussées et dialogues scatologiques et obscènes”. Outrepassant ses droits, l’administration interdit même au cinéaste les projections privées de son film (**). Le producteur abandonne le projet Bohran s’arrête du jeune auteur désormais classé "à haut risque”. Dès lors pour lui, les portes des professionnels se ferment (***), les scénarii soumis au CNC sont systématiquement rejetés. Le cinéaste persévère, produit (sur ses fonds) et réalise en marge du système deux autres courts métrages en 1967, puis un long métrage l’année suivante (en avril-mai 1968 à Paris !) :La Femme bourreau. Parallèlement, Jean-Denis Bonan, membre fondateur de l’A.R.C dès 1967, mène une activité de cinéaste militant au sein de ce collectif à l’origine de beaucoup de films sur mai 1968. En 1972, il fonde le collectif Cinélutte qui, entre autres, présente à Cannes en 1976 Bonne chance la France, programme regroupant trois moyens-métrages sur les luttes sociales. Exclu du cinéma commercial, Jean-Denis Bonan réalise, de 1979 à 2007, soixante films pour la télévision, principalement documentaires.
(*) À l’époque, l’État pouvait empêcher la diffusion, hors de nos frontières, d’une image de la France qu’il jugeait trop négative. Depuis 1980, les autorités délivrant le visa d’exploitation d’un film ne peuvent plus édicter la restriction à l’exportation.
(**) Bravant l’interdiction, le cinéaste et écrivain de cinéma Ado KYROU et l’exploitant-programmateur Philippe JOYEUX projettent clandestinement TRISTESSE DES ANTHROPOPHAGES à de nombreuses reprises dès 1967. En mai 1968, le court-métrage est projeté au cinéma Les 3 Luxembourg occupé par un groupe d’étudiants contestataires. Ironie de l’histoire, la notoriété souterraine du film censuré permet à Jean-Denis Bonan (à peine plus âgé que ses futurs élèves) d’enseigner à l’IDHEC (ancêtre de la FEMIS) puis d’être nommé responsable du département montage de cette grande école.
(***) Hormis celle du célèbre producteur Anatole Dauman. Il soutiendra le travail de Bonan dans lequel il décèle, selon ses termes, « une poésie authentiquement cinématographique ».
Précédé de Tristesse des anthropophages (1966, 23'*), en copie restaurée par Les Archives françaises du Film,
La Femme bourreau(1968, 69')de Jean-Denis Bonan sortira le 11 mars 2015 au cinéma L'entrepôt (en exclusivité parisienne) 7, rue Francis de Pressensé 75014 Paris / M° Pernety http://www.lentrepot.fr/
Séances spéciales en présence du réalisateur : mercredi 11 mars à 19h50 vendredi 13 mars à 19h50 (et de l'acteur Claude Merlin + Daniel Laloux, auteur des chansons du film) Séance présentée par Luna Park Films : dimanche 15 mars à 15h40 et mercredi 18 mars (en présence du réalisateur et de Claude Merlin) mardi 24 mars à 19h50 (en présence du réalisateur)
Affiche, conception Franck Strippe, D.R
Séances quatrième semaine :
jeudi 02 avril à 19h40, vendredi 03 avril à 13h40, dimanche 05 avril à 18h10, lundi 06 avril à 19h40.
Un film tourné en arrière-plan des événements de mai 68, par un Jean-Denis Bonan cinéaste activiste
Synopsis
L'histoire d'un être maudit dans une fiction presque policière.
Dans les années 60, une série de meurtres agite les bas-fonds parisiens. Le 22 mars 1968, Hélène Picard, prostituée condamnée à mort en 1966 pour meurtres multiples de consoeurs, est exécutée par Louis Guilbeau, bourreau de son état. Aussitôt les crimes violents, identiques à ceux d'Hélène Picard, reprennent. Parallèlement, Louis noue une intrigue amoureuse avec Solange, l'inspectrice chargée de l'enquête... Quels sont les liens occultes qui se dissimulent entre le bourreau et la mystérieuse criminelle ? Qui est véritablement cet homme crépusculaire ?
Interprétation
Claude Merlin, Solange Pradel, Myriam Mézières, Catherine Devil, Jackie Raynal, Alain-Yves Beaujour, Gilbert Gibdouny, Jean-Denis Bonan, Paul Bonan, Agnès Bonan, Bernard Bonan, Jean Rollin, Serge Moati, Annie Merlin, Yves Tollini, Danielle Letellier, Thomas Letellier... Narrateur : Bernard Letrou
Fiche technique
Réalisation et scénario : Jean-Denis Bonan
Musique : Bernard Vitet ; chansons : Daniel Laloux
Image : Gérard de Battista
Son : Daniel Ollivier et Gérard Delassus
Montage : Mireille Abramovici
Mixage : Elvire Lerner
Photographe de plateau : Gilbert Gibdouny
Maquillage : Joëlle Weissleb
Régie : Gilbert Igel
Production : Jean-Denis Bonan, Luna Park Films (coproducteur)
Numérisation : La Cinémathèque du Limousin
Distribution salles : Luna Park Films
Ventes internationales : Wide Management
Durée : 69 minutes
Année tournage : 1968
Année d'achèvement : 2014
Pays d'origine : France
Format et support originaux : 1,33:1 - pellicule 16 mm n&b
Format d'exploitation salles : DCP 2K / 24 i/s
Genre : Polar bis, érotique
Tristesse des anthropophages (1966)
(*) Premier court métrage professionnel de Jean-Denis Bonan, ce film tourné en 4 jours (avec le jeune - 19 ans ! - et talentueux Gérard de Battista à l'image - futur chef opérateur de La Femme bourreau) sera, contre toute attente, interdit à tout public et à l'exportation (!) par la censure en janvier 1967. Un visa tous publics a finalement été délivré pour ce film en 2014 ! Autre époque...
La Femme bourreau a été présenté, en octobre 2014 et en première mondiale, au festival Suisse leLUFF (Lausanne Underground Film & Music Festival).
Contact photographique 24x36, tournage du film LA FEMME BOURREAU. Belle surimpression accidentelle (à l'image : Jackie Raynal, Myriam Mézières, Gérard de Battista, Claude Merlin et Jean-Denis Bonan), Paris 1968.